Mobility Work est né d’un constat : les solutions de GMAO conventionnelles ne sont pas adaptées aux besoins des entreprises et, a fortiori, des utilisateurs. Trop souvent, les techniciens de maintenance sont confrontés à un logiciel de GMAO onéreux, peu compréhensible et qui occasionne des pertes de temps considérables, acheté pour des sommes astronomiques par les entreprises.
A travers le témoignage de Marc-Antoine Talva, ingénieur maintenance et fondateur de la GMAO Mobility Work, découvrez ce qui différencie un logiciel de GMAO de nouvelle génération des solutions anciennes peu adaptées aux enjeux actuels de la maintenance.
GMAO : témoignage sur l’achat du mauvais logiciel de maintenance
« Il y a quelques années, j’ai été forcé de constater que les solutions de gestion de maintenance assistée par ordinateur conventionnelles menaient systématiquement à l’échec. Laissez-moi vous raconter comment mon expérience désastreuse de mise en place d’une GMAO au sein d’un groupe industriel métallurgique en 2011 et les conséquences positives qui en ont découlé m’ont poussé à imaginer et à développer le logiciel de GMAO Mobility Work.
Tout a commencé lorsque nous avons eu pour projet de mettre en place un logiciel de gestion de maintenance au sein de la dizaine d’usines du groupe. Cette volonté de déployer une solution annonçait le début de nos soucis. Nous avons dû réunir l’ensemble des responsables maintenance du groupe, nous mettre d’accord sur le cahier des charges et identifier clairement les besoins de chacun, notamment en termes de traçabilité. Les usines étant toutes implantées dans des régions différentes, les personnes impliquées n’avaient pas la même façon de réfléchir ou de fonctionner et leurs expériences des GMAO variaient considérablement. Après une longue période de réflexion et de débats, nous sommes parvenus à une première version du cahier des charges, qui ne convenait évidemment qu’à une faible majorité des responsables maintenance.
Nous avons ensuite assisté à un véritable bal des éditeurs : chacun nous vantait les mérites de son modèle. Malgré leur enthousiasme, nous étions tous d’accord pour dire que les solutions présentées proposaient un design parfaitement identique, dépassé et archaïque. Mais le groupe avait urgemment besoin d’une GMAO : nous avons finalement décidé de nous tourner vers un logiciel qui semblait correspondre à nos exigences, pour la modique somme de 120 000 euros. Nous étions alors convaincus que nous avions trouvé LE logiciel qui allait résoudre tous nos problèmes et révolutionner notre maintenance.
Plusieurs semaines se sont écoulées entre l’achat et l’installation sur nos serveurs, depuis un CD-Rom reçu par courrier. Lors de la programmation et donc de la première prestation de l’éditeur, une question s’est posée, la toute première d’une longue liste : quelle version utiliser, Java ou HTML ? Nous avons trouvé réponse à ces interrogations, mais nous n’étions pas encore au bout de nos peines. Au cours des deux mois de paramétrage qui ont suivi, les formateurs de l’éditeur sont intervenus à de nombreuses reprises pour nous aider à :
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réaliser des fiches équipements toutes moins intuitives les unes que les autres ;
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paramétrer des écrans nous demandant de renseigner une bonne centaine de champs ;
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paramétrer la navigation dans l’usine grâce à un système de plan, qui nous a semblé génial lors de la présentation commerciale mais qui s’est vite avéré être compliqué (changements permanents des plans, perte des liens entre les diagrammes, etc.).
Tout ce processus a par la suite nécessité un mois de formation à destination des futurs utilisateurs : évidement, cela a eu un impact négatif considérable sur le quotidien de l’usine. Quel responsable maintenance pourrait se permettre de suivre cette formation et donc de quitter son poste pendant un mois entier ?
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Un manuel de 250 pages et une formation sous Windows 98 pour mieux appréhender les écrans gris et noirs plus tard, nous étions fin prêts à nous lancer. Nous sommes alors entrés dans une phase assez compliquée qui comportait son lot de difficultés : lenteur d’utilisation, application qui plante… Nous voulions d’un côté faire comprendre aux techniciens l’intérêt d’un outil qui pouvait changer leur rapport à la maintenance tout en leur présentant un logiciel lacunaire qui risquait de les perdre dans leur organisation quotidienne. Bien évidemment, les techniciens de maintenance rechignaient à utiliser la GMAO, si bien que leur responsable a décidé d’indexer la saisie des heures de maintenance dans les primes mensuelles. Les techniciens ont donc bien entré les informations demandées sans pour autant être trop regardants sur la qualité du contenu, ce qu’on ne peut pas leur reprocher étant donnée l’immense complexité du système.
À chaque nouveau bug, nous avons tenté de contacter le support : après avoir été redirigés un nombre incalculable de fois, on nous a annoncé que nous allions devoir exécuter des scripts dans la base de données pour corriger les problèmes. Même si nous avions les connaissances informatiques nécessaires, cette opération risquait de nous faire perdre ces mêmes fonctionnalités que nous avions apprivoisées pendant deux longs mois. Nous avions donc le choix entre continuer d’utiliser le logiciel avec les bugs existants ou les corriger et perdre tout le travail effectué.
Les problèmes d’utilisation d’un logiciel de GMAO classique
Après quelques semaines d’utilisation, notre logiciel de gestion de la maintenance commençait à réunir un bon nombre de données : nous voulions voir nos premières analyses et pensions obtenir des résultats automatiques sur le modèle Pareto. Bien évidemment, il n’en était rien et nous avons dû utiliser un outil de BI, effectuer nous-mêmes les liaisons entre les tables et les vues… Nous n’avions aucun moyen de savoir si nous avions fait une erreur, mais nous nous sommes tout de même lancés dans l’aventure, avons encore effectué deux mois d’auto-formation pendant l’été 2012 et finalement obtenu nos premiers rapports papier, alors que la technologie était partout autour de nous.
Les réjouissances ont atteint leur paroxysme lors de la mise en place des plans de maintenance car, malgré les supports fournis, impossible d’en comprendre le fonctionnement. Le suivi des pannes ou la planification des opérations de maintenance tous les mercredis étaient par exemple impossibles, malgré les journées entières passées à tenter de savoir pourquoi cela ne fonctionnait pas et les deux jours de prestation pour se former spécifiquement aux plans de maintenance. Autant dire que tous nos espoirs de passer d’une maintenance curative ou corrective à une maintenance préventive étaient réduits à néant. Nous avions aussi depuis longtemps abandonné l’idée de suivre la gestion des stocks ou même la gestion des équipements tout court dans la GMAO.
Un autre sujet plus qu’épineux aura été celui de l’ERP. Nous avons perdu des semaines à essayer de faire communiquer notre logiciel de GMAO avec notre ERP, pour finalement y parvenir en générant des erreurs d’unité et autres réjouissances. Nous avons bien évidemment essayé de déployer ce système sur d’autres structures du groupe, mais au bout de la troisième usine en échec, nous nous sommes sérieusement posé des questions. Doit-on continuer le déploiement sans aucune garantie que cela fonctionne et malgré les erreurs, ou bien réfléchir à une autre alternative, après tous ces investissements tant sur le plan personnel, matériel que financier ?
La solution : une GMAO en SaaS nouvelle génération, intuitive et facile à utiliser
Vous l’aurez compris, c’était un véritable casse-tête, tant la solution présentait des défaillances insurmontables. C’est en définitive après une si longue période passée dans le flou, autant de questionnements sans réponse, de recherches infructueuses pour trouver une solution plus intuitive et d’investissement personnel pour un résultat plus que douteux que l’idée de la GMAO Mobility Work a progressivement germé dans mon esprit.

Je voulais pouvoir disposer d’un logiciel simple, facile à utiliser, et bien plus proche des applications que nous sommes tous habitués à utiliser aujourd’hui. L’aspect communautaire m’a alors semblé essentiel : il est primordial de donner la possibilité aux gens d’échanger simplement et rapidement dès qu’ils rencontrent un problème sur une machine, qu’ils ont besoin d’une pièce de rechange, d’un conseil ou de recommandations pour un fournisseur ou un fabricant, etc. Je tenais à cette idée d’entraide, où chacun pouvait bénéficier de l’aide de personnes familières concernant des problématiques de maintenance industrielle et en retour conseiller les autres. La gestion des actifs est ainsi grandement facilitée.

Grâce à cette longue période de doute et à cette expérience infructueuse, j’ai étayé mon projet et nous avons créé Mobility Work, une application de maintenance industrielle nouvelle génération, intuitive et qui facilite grandement la vie de l’ensemble des utilisateurs ainsi que le fonctionnement de tout le service de maintenance industrielle. Il est évident que rendre un service plus opérationnel est bénéfique pour toute l’entreprise, puisque tous doivent s’entendre pour coordonner leurs actions.
Il aura fallu au groupe industriel six semaines en juillet et août 2015 pour déployer et définitivement adopter la solution de maintenance Mobility Work dans ses dix usines. »
Bon nombre d’entreprises industrielles se seront à coup sûr reconnues dans ce partage d’expérience. Si vous avez rencontré les mêmes difficultés et que les logiciels de GMAO ne vous permettent pas de maîtriser sereinement la maintenance industrielle de vos équipements et le planning de vos interventions de maintenance, visionnez notre vidéo de présentation et laissez-vous séduire ! Notre application révolutionne votre rapport à la maintenance grâce à sa plateforme intuitive et sa facilité d’utilisation. Nous prenons le pari de vous accompagner dans votre transition vers l’industrie 4.0 !