La maintenance et l’entretien des stations d’épuration représentent un enjeu important pour les communautés de communes ou d’agglomération. Si la GMAO est un outil particulièrement précieux pour gérer ces activités, il est important de choisir un logiciel qui emporte l’adhésion des agents et techniciens de maintenance afin qu’ils l’utilisent au quotidien.
Jérôme Turnaco, Responsable maintenance au sein de la Communauté d’agglomération du Pays basque, nous explique pourquoi il utilise Mobility Work depuis plus de 2 ans, après avoir rencontré des difficultés avec d’autres solutions.
Dans quelle structure travaillez-vous ?
Nous sommes une régie d’assainissement, au sein de la Communauté d’agglomération du Pays Basque, qui regroupe 158 communes. Nous sommes répartis en 7 secteur, sous forme de régies publiques ou de délégations de service public. Ma régie, qui correspond au secteur 2, s’occupe principalement des villes de Bayonne et de Boucau.
Quelles sont vos fonctions ?
En ce qui me concerne, je dirige le pôle maintenance : je gère notamment 3 stations d’épuration, qui incluent une centaine de sites. Nous supervisons la production et le traitement de l’eau.
Notre service maintenance compte 7 techniciens, qui utilisent tous Mobility Work. Nous avons aussi un service exploitation et un service nettoyage réseau qui utilisent eux aussi l’application, mais plus pour des tâches d’exploitation et de conduite d’équipements.
Quelle est votre expérience de la GMAO ?
Pendant des années, nous avons utilisé une application maison, qui a montré ses limites.
Nous avons alors acheté le logiciel GMAO d’un gros éditeur. Mais nous avons rencontré un gros problème : les techniciens de maintenance et les agents des autres services ne se sont pas du tout familiarisés avec le logiciel, qui était trop complexe et trop lourd pour ce dont nous avions besoin.
« Mobility Work est très visuel, et très facile à prendre en main »
À un moment donné s’est donc posée la question de continuer ou de passer à une autre solution. Les agents me disaient que c’était très lourd, que ça n’était pas graphique, qu’il fallait 50 clics pour créer une tâche, qu’il ne fallait pas oublier de cocher telle ou telle case… Du coup on ne l’a jamais pleinement utilisée. C’est là que j’ai commencé à effectuer des recherches et que j’ai découvert Mobility Work.

Pourquoi avoir choisi Mobility Work ?
Notre besoin était le suivi de nos équipements et des tâches réalisées et à réaliser, et l’ordonnancement et la mise en application des contrôles réglementaires, qui sont nombreux chez nous : levage, électrique, sécurité, etc.
Vers la fin 2019, j’ai commencé la période d’essai gratuite au cours de laquelle j’ai créé une quarantaine d’équipements, puis nous avons testé l’application pendant quelques semaines. Les techniciens ont adhéré rapidement, donc nous avons choisi de basculer sur Mobility Work, en prenant une dizaine de licences.
Le passage à Mobility Work s’est bien passé, tout le monde a adhéré : c’est très visuel, et très facile à prendre en main. Aujourd’hui nous avons 16 licences et on devrait monter à 29 à la fin du mois.
Quant à la sécurité, notre service informatique a validé très rapidement le choix de Mobility Work.
Combien d’équipements gérez-vous avec Mobility Work ?
J’ai 2 réseaux : un réseau “eaux usées”, et un réseau “eau potable”. Aujourd’hui on compte 1300 équipements sur le réseau “eaux usées”.
Sur le réseau “eau potable” qui compte environ 250 équipements, on va essayer de monter en puissance avec Mobility Work au cours de l’année 2022.
Plutôt correctif-curatif ou préventif ?
On réalise pas mal de curatif, qui représente environ 80% de notre activité, avec des déclarations de pannes par exemple. Les services d’exploitation nous les font remonter directement dans Mobility Work, c’est très pratique.
« Notre service exploitation gère l’entretien courant grâce aux plans de maintenance de l’application »
Mais nous faisons aussi un peu de préventif sur certaines machines sensibles. Par exemple, notre service exploitation, qui gère les process d’exploitation, s’occupe du nettoyage des sondes, des capteurs sur les stations, etc. Ils utilisent Mobility Work pour appliquer des plans de maintenance et gérer l’entretien courant sur ces équipements.
Nous avons aussi un camion hydrocureur qui passe sur tous les postes et dont nous gérons l’activité grâce à un plan de maintenance dans Mobility Work.
Quelles sont les fonctionnalités qui vous servent le plus ?
Comme je vous le disais, les déclarations de pannes, avec la création de tâches. Les agents utilisent aussi beaucoup le planning, grâce auquel ils savent chaque jour ce qu’ils ont à faire.
Nous utilisons aussi beaucoup l’application mobile, puisque nous travaillons sur plusieurs sites.
L’agenda de l’application Mobility Work sur smartphone
Des projets particuliers avec l’application Mobility Work ?
Aujourd’hui nous voudrions étendre l’utilisation de l’application au service production de l’eau : qu’ils déclarent les pannes, qu’ils s’en servent pour les contrôles réglementaires, etc.
J’aimerais aussi connecter notre application de bons de commande avec Mobility Work, notamment pour suivre les coûts en pièces détachées associés à chaque équipement et évaluer la pertinence de le remplacer ou non.
Par ailleurs, notre service informatique est en train de voir comment connecter Mobility Work avec nos propres systèmes de traitement de données pour pouvoir récupérer les données concernant chaque équipement et les voir dans le tableau de bord de l’application. C’est quelque chose qui nous intéresse en tout cas, mais on ne veut pas non plus être noyé sous les données.
Un grand merci à M. Turnaco d’avoir pris le temps de répondre à nos questions et de nous avoir présenté son utilisation de l’application de GMAO Mobility Work !