Les checklists de maintenance sont des documents essentiels pour les équipes, en particulier dans l’industrie. Elles peuvent servir soit de guide pour les techniciens qui réalisent les interventions, soit de moyen de collecte d’informations utile aux responsables pour l’analyse, soit d’outil d’organisation au service de la sécurité et de l’efficacité de la maintenance.
Dans la GMAO Mobility Work, une checklist de maintenance peut être associée à une tâche en particulier ou à toutes les tâches d’un même plan de maintenance. Les techniciens ont ainsi un accès facile et immédiat à ces listes, directement depuis n’importe quel appareil connecté (ordinateur, tablette ou smartphone).
Retrouvez ci-dessous quelques conseils pour élaborer vos checklists et ainsi améliorer vos processus de maintenance, assurer la sécurité de vos équipes et garantir la qualité de leurs interventions.
Numérisez vos checklists de maintenance
Numériser la documentation comporte un certain nombre d’avantages en termes d’accessibilité, de fiabilité et de sécurité. La rédaction et l’utilisation de checklists au format digital permettent notamment de faciliter la remontée d’informations.
Tout en suivant les étapes de la checklist pour faire son travail, le technicien de maintenance peut ainsi enregistrer dans son outil de GMAO les informations importantes comme des observations, les niveaux, etc. La remontée de ses informations aux responsables est ainsi plus fiable et plus rapide, et ceux-ci disposent ainsi d’un outil d’aide à la décision, qu’il s’agisse d’envisager le remplacement d’un moyen de production ou d’apporter des changements sur la procédure de maintenance elle-même si elle est jugée inadéquate.
L’utilisation des supports numériques pour les checklists de maintenance permet également de contourner les inconvénients relatifs à la documentation papier, comme la difficulté de la mise à jour, le risque de perte ou de destruction et le caractère peu pratique pour le technicien.

Prendre en compte les utilisateurs
En rédigeant une checklist de maintenance, l’on doit toujours garder à l’esprit les besoins des utilisateurs. Ce travail d’élaboration implique non seulement une connaissance du métier et de l’équipement concerné, mais aussi une prise d’information directement auprès des personnels qui effectueront les interventions de maintenance. C’est seulement ainsi que la checklist répondra à leurs besoins, tant au niveau du contenu qu’au niveau de la forme.
Rédiger des checklists de maintenance simples et efficaces
Pour qu’une checklist constitue un document de référence efficace pour l’utilisateur, elle doit être à la fois claire et sans contenus superflus. En n’y faisant figurer que les consignes dont le technicien de maintenance a besoin pour exécuter ses tâches, on lui facilite la compréhension et on prévient ainsi les erreurs d’interprétation et de manipulation.
La règle est simple : des phrases concises et pertinentes pour guider au mieux le collaborateur, surtout s’il est un novice.
Utiliser les données recueillies pour la maintenance prédictive
En exploitant de façon pertinente les données collectées au fil des interventions et de l’application des checklists de maintenance, il est possible de commencer à mettre en œuvre la maintenance prédictive, qui consiste à intervenir sur le moyen de production avant qu’une défaillance ne survienne, en se basant sur des signes pouvant l’annoncer.
L’utilisateur de la checklist doit avoir la possibilité d’y consigner les relevés de divers capteurs, témoins et éléments affichés susceptibles d’avertir d’une défaillance à venir : variation de température, bruit, vibrations, niveau de pression, etc.
Cela permet de réduire la fréquence des pannes, et donc les temps d’immobilisation des machines.