Porté par quelques poids lourds de l’économie française, le secteur du luxe a basculé dans l’ère industrielle. Afin de conquérir de nouveaux marchés, les grands groupes hexagonaux sont passés d’un mode de production artisanal à un monde industriel. Néanmoins, ils s’appuient toujours sur des ateliers et sous-traitants réputés pour leur savoir-faire.
Dans ce contexte particulier, comment optimiser la maintenance afin de gagner en productivité, tout en s’adaptant aux spécificités du secteur ? Comment moderniser la gestion du parc-machines et des outils de production sans nuire à la bonne communication et à une collaboration efficace entre les différents acteurs de la fabrication de produits de luxe ?
Si l’enjeu est de détail pour ce fleuron de l’industrie française, de nouveaux outils numériques, issus d’un autre secteur national dynamique, peuvent permettre aux entreprises du luxe de le relever avec succès. En matière de gestion de la maintenance, la GMAO Mobility Work est une solution particulièrement avantageuse qui a déjà séduit de grands groupes tels que L’Oréal ou Shiseido.
Le luxe, un secteur économique à part
L’industrie du luxe occupe une place à part dans l’économie française, pour plusieurs raisons.
Un secteur industriel dynamique
Aujourd’hui, le luxe et la mode représentent environ un million d’emplois directs et indirects en France, et notre pays est le leader mondial du secteur. Il s’agit surtout d’une des rares filières industrielles françaises qui créent des emplois et résistent aux délocalisations, voire relocalisent sa production.
La mode, le cuir et l’horlogerie-joaillerie en sont les principaux piliers (40 % des emplois), suivis des vins et spiritueux (17 %), des parfums et cosmétiques (17 %) et de la gastronomie, avec ses palaces et ses restaurants 2 et 3 étoiles (15 %). Les arts de la table ou encore le design complètent le tableau. Et si peu de gens le savent, la France est leader dans la fabrication de flacons de luxe. La vallée de la Bresle, en Seine-Maritime, regroupe ainsi près de 10.000 salariés répartis dans 70 entreprises qui fabriquent plus de 70 % de la production mondiale pour la parfumerie, les spiritueux et la cosmétique. Plus connue, la « Cosmetic Valley » compte, elle, 3.200 entreprises, de Sisley, à Shiseido en passant par Coty ou Clarins.
Un secteur tourné vers l’export
Alors que la balance commerciale française est globalement déficitaire, les entreprises hexagonales du luxe rencontrent un succès considérable à l’international. Les 9 entreprises françaises présentes dans le top 100 des plus gros acteurs du luxe dans le monde concentrent à elles seules 24,3% des ventes mondiales (classement Deloitte, Global Powers of Luxury Goods, 2018). La parfumerie-cosmétique, par exemple, est le deuxième plus gros secteur à l’export après l’aéronautique.
Un tissu local dense
Une autre spécificité du secteur est qu’il irrigue une grande partie du territoire national. La superposition des sites de production de tous les métiers du luxe met ainsi en évidence une couverture géographique de presque tout l’hexagone. Tous les territoires bénéficient donc, d’une façon ou d’une autre, de ces emplois, à travers des écosystèmes de nature et de taille très diverses.
Une grande diversité d’acteurs
Cette diversité est d’ailleurs une autre caractéristique du luxe français. De nombreux métiers appartiennent au secteur, parmi lesquels on peut relever plusieurs métiers d’excellence qui font la réputation de la France à l’international : les parfums et les cosmétiques, le cuir et la maroquinerie, le design et la décoration, la haute couture et la mode, la faïence et la porcelaine, la joaillerie et l’horlogerie, l’orfèvrerie, le verre et le cristal, les hôtels et les palaces, ou encore les vins et les spiritueux.
Par ailleurs, l’industrie du luxe regroupe aussi bien des géants mondiaux cotés en bourse qu’un vaste tissu d’artisans, TPE et PME, qui travaillent en collaboration avec les grandes maisons et même parfois directement à l’international.
De fortes exigences de qualité
Plus que dans tout autre secteur, la qualité de la production est un enjeu primordial dans l’industrie du luxe. Pour répondre aux attentes de leurs clients, les entreprises se doivent de leur vendre des produits à la hauteur de leur réputation, alors même que la production tend à être de plus en plus industrialisée.
Adapter et optimiser la maintenance dans l’industrie du luxe grâce à une GMAO de nouvelle génération
Les caractéristiques de l’industrie du luxe ont des implications majeures pour la gestion de la maintenance dans entreprises industrielles du secteur.
S’adapter aux normes des marchés étrangers
Pour commercialiser des produits à l’étranger, il est impératif de respecter les normes en vigueur dans ces marchés extérieurs. Dans le domaine des cosmétiques par exemple, les Etats-Unis imposent le respect de la norme 21 CFR Part pour la gestion des documents électroniques, ce qui impliquent d’utiliser des outils informatiques conformes à cette norme.
Favoriser une bonne communication entre partenaires
Les caractéristiques de l’écosystème du luxe, avec des entreprises multiples et de tailles très différentes, impliquent de mettre en place des processus et des outils qui favorisent une bonne communication. En matière de maintenance, l’idéal est d’adopter une GMAO communautaire et mobile, afin que les différents intervenants et prestataires puissent échanger facilement des informations, des documents et des consignes.

Développer la maintenance préventive
Pour garantir une qualité de production optimale, il est important que les machines et équipements soient constamment dans un parfait état de fonctionnement. Pour atteindre cet objectif, la mise en place de routines de maintenance préventive, ou plans de maintenance, est un atout majeur. Les entreprises du secteur ont donc tout intérêt à choisir une solution de GMAO qui facilite la création et la gestion de plans de maintenance, pour favoriser leur utilisation et leur respect par les équipes.

Mobility Work, une GMAO adaptée à toutes les entreprises
La GMAO proposée par Mobility Work peut être utilisée aussi bien par de grands groupes, à l’image de L’Oréal, que par les petites et moyennes entreprises. Elle est à la fois facile à mettre en place et simple à utiliser, tout en étant adaptée à l’utilisation au sein de grandes usines ou de groupes industriels. Par ailleurs, les tarifs sont particulièrement attractifs car ils dépendent du nombre de responsables et de techniciens de maintenance qui utilisent l’application.
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